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Depuis Paris hier sur Africa24: Abiola met fin à l’intox contre le régime Yayi

Invité à Paris par l'association "Wezon" de la diaspora béninoise; le Ministre d'Etat, le professeur François Adébayo Abiola a profité de son séjour en France pour animer une conférence dont le thème est:« Etat de santé du système éducatif béninois et la contribution de la diaspora béninoise ». Cette communication qui a connu une participation massive des béninois résidant en France aura été une occasion pour le Ministre d'Etat de faire le point sur la situation réelle du système éducatif au Bénin. Faisant d'une pierre deux coups, il a mis fin à l'intoxication sur le régime Yayi.

C'est sur la télévision internationale Africa 24 que le ministre d'Etat Abiola s'est prononcé sur l'actualité nationale. Les grèves dans les secteurs de la justice, de la santé, les inquiétudes des béninois sur la tenue à bonne date des élections au Bénin, l'alternance au sommet de l'état en 2016, la crise au Burkina-faso sont les sujets abordés au cours de l'entretien qui a eu lieu dans le journal de 16h (TU+1).

Face à la préoccupation de la journaliste qui voudrait savoir ce qui explique les grèves dans le secteur de la santé et de la justice, le Ministre d'Etat, le professeur Abiola a été clair: " je ne peux pas dire ce qui explique la multiplication des grèves, mais ce qu'on peut retenir, c'est que nos compatriotes veulent une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Il est vrai, les demandes sont énormes, mais les moyens sont limités. Toutefois, je dois quand même avouer que dans le dialogue, nous arrivons à être d'accord sur ce qu'on peut accepter et ce qu'on peut différer S'agissant de la crainte et de la polémique sur l'organisation à bonne dates des prochaines élections au Bénin, le professeur Abiola rassure. "Nous les rassurons que les élections auront lieu à bonne date. C'est constitutionnel.

Les élections législatives et les élections présidentielles auront lieu à bonne date. Pour les élections communales, ces élections sont aussi programmées. Ce qui fait que nous n'avons pas encore commencé ces élections est la liste électorale. Ce que nous appelons Lepi (Liste électorale permanente informatisée). Il Y avait eu un ralentissement. Mais depuis la semaine dernière toutes les forces vives de la nation c'est-à-dire l'Exécutif, le législatif, le Conseil économique et social, les Ong ; tout le monde a pris ce problème à bras le corps. Dès lundi prochain on va continuer le processus. La date pour donner la liste, c'est le 17 décembre. Tout le monde s'y met. Et je suis sûr que ce sera effectif". « ... nous ne sommes pas concernés par cette affaire de maintien permanent d'un président de la République» Selon le Ministre d'Etat, l'élément principal, c'est la liste électorale. On peut reprocher que le président de la République n'a pas convoqué le corps électoral par ci- par là. Mais, le président de la République ne peut convoquer le corps électoral que sur la base d'une liste électorale. « Cette liste nous sommes en train de tout faire pour qu'elle soit effective. Toutes les dispositions sont prises pour que cette liste soit prête", dit-il. A la question de la cristallisation de l'attention des Africains, des Béninois sur les modifications des constitution en Afrique, le cas du Burkina-Faso par exemple; le Ministre d'Etat répond ce qui suit : Les évènements au Burkina, c'est vrai que comparaison n'est pas raison, on peut tout de suite faire un parallèle entre ce qui se fait au Bénin et ce qui se fait au Burkina, c'est le maintien des chefs de l'Etat au pouvoir. Ce n'est pas le cas du Bénin. Entre temps, les béninois, mes compatriotes avaient pensé que le chef de l'Etat était demandeur ou preneur d'un troisième mandat. Mais j'ai eu l'occasion de le dire au Bénin que le chef de l'Etat, le Dr Boni Yayi n'est pas demandeur ni preneur d'un troisième mandat. Il est prêt en 2016 pour que son successeur soit installé au palais de la République. Donc nous ne sommes pas concernés par cette affaire de maintien permanent d'un président de la République en dehors des considérations constitutionnelles. Donc par rapport à ça, les béninois ne peuvent pas faire cette comparaison parce que nous avons régulièrement de l'alternance au pouvoir au Béni n. Entre 1991 et 1996, c'était le président Soglo. Nous avons été aux élections, et le président Kérékou est venu au pouvoir pour un premier mandat 1996- 2001. En suite d'autres élections présidentielles en 2001 qui a maintenu le président Kérékou au pouvoir, Donc 2001-2006, le président Kérékou a fait son deuxième mandat. Le président Yayi Boni est venu en 2006, en 2011 il a été renouvelé. C'est son dernier mandat. Donc, c'est terminé par rapport à Yayi Boni. Mais, les collaborateurs de Boni Yayi doivent mener la bataille pour voir si dans leur rang quelqu'un peut sortir président de la République. Ceci pour dire par rapport au président Yayi Boni, il ne peut plus être président de la République. C'est vrai que c'est trop dire, le président Boni Yayi a terminé son mandat, il a des collaborateurs qui peuvent continuer la lutte ... ». Trêve de polémique donc.

Jean-Louis KOGBEDJI - Les 4 Vérités

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