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talonLe dossier tentative d’empoisonnement du Chef de l’Etat refait surface. Lundi dernier, les analyses de plusieurs commissions du Fbi américain révèlent la toxicité des substances chimiques contenues dans les médicaments mis en cause. L’hypothèse d’une paralysie, puis d’une mort lente du Chef de l’Etat est la principale conclusion de ces analyses méticuleusement menées par les experts américains. Au même moment, la justice française devait se prononcer sur la demande d’extradition des sieurs Patrice Talon et Olivier Boco, cités par des présumés complices. L’audience a eu lieu hier mardi 17 avril à Paris, mais à la surprise générale, c’est à un renvoi au 22 mai qu’ont eu droit les protagonistes, la justice française arguant du manque de preuve pour étayer la demande béninoise. On est alors en droit de se demander pourquoi cette même justice ne prononce pas purement et simplement un non lieu dans cette affaire. A l’analyse, cette attitude ambigüe dénote d’une volonté de faire un faux-semblant pour montrer à l’opinion que l’on respecte strictement les règles de droit dans cette affaire. Mais cette méthode ressemble fort bien à un dilatoire pour faire avaler l’hypothèse que cette affaire ne serait qu’un montage du gouvernement béninois. Déjà, l’un des avocats de la défense, Me Bourdin, seul interrogé à l’issue de l’audience, annonce les couleurs, en réclamant un classement sans suite de l’affaire. Il est convaincu que sa cause sera entendue. Aussi, l’attitude de la presse hexagonale qui n’a écouté que la défense, à l’issue de l’audience, paraît bien curieuse. On se demande s’il n’y a pas une volonté d’infantiliser la justice béninoise, comme c’est souvent le cas avec la justice africaine qui, semble t il est d’avance disqualifiée pour dire le droit devant sa mère génitrice.
Pour mémoire, Patrice Talon, présumé instigateur de ce coup, a une fois reconnu sur la chaîne française Rfi, avoir rencontre les personnes arrêtées à Cotonou, mais récuse en bloc toute volonté d’attenter à la vie du Chef de l’Etat. Vivement que le droit soit dit en toute impartialité pour fixer les uns et les autres. Les prochains nous édifieront davantage.
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