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Si la Fondation Mo Ibrahim, qui fournit chaque année un classement de la gouvernance salue une « tendance à l’amélioration », elle regrette également des résultats contrastés- en dépit de la finesse de son indice, basé sur 88 critères allant de l’économie à la santé, en passant par l’éducation et les droits de l’Homme.
Avec de bons résultats en termes d’économie, l’Afrique avance. Mais de gros "bémols" demeurent, notamment dans la participation citoyenne et les droits de l’Homme.
Le Benin quant à lui, maintient son rang (13e sur 52) par rapport au classement 2012. Si dans l’espace UEMOA et au sein de la CEDEAO, le Sénégal lui fait désormais de l’ombre, (le Bénin étant arrivé respectivement 2ème et 4ème) c’est en partie, à cause des nouvelles mesures introduites dans l’évaluation de l’indice.
Le Bénin a cette année encore, réuni une note largement supérieure à la moyenne africaine et encore plus à celles comptabilisées par les organisations sous-régionales, UEMOA et CEDEAO.
Les critères les mieux satisfaits par le Bénin sont :
-"Participation" (transparence des élections, participation politique etc..), le Benin est 5e sur 52, 1er de l'UEMOA et 2nd dans la CEDEAO
- "Etat de droit", 12e en Afrique, 2nd de l'UEMOA et 4e de la CEDEAO
-"Sécurité individuelle", 7e en Afrique, 1er UEMOA et 2nd de la CEDEAO
- "Sécurité Nationale", 11e en Afrique, 1er UEMOA, 2nd CEDEAO
-"Droits" (de l'Homme, tout ce qui libertés etc.), 7e en Afrique, 1er de l'UEMOA et 3e de la CEDEAO
- "Santé" 20e en Afrique mais 1er de l'UEMOA et 3e de la CEDEAO.
-"secteur agricole", 14e en Afrique, 3e dans l'UEMOA et 5e de la CEDEAO.
Cependant, le rapport 2013 annonce également les points qui nécessitent des défis pour le pays. Il s’agit des infrastructures, de la lutte contre la corruption et de l’amélioration du système éducation.