/fdata%2F3573674%2Favatar-blog-1138168937-tmpphpJURK9Z.jpeg){kind=avatar}
C’est le Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche, Fatouma AMADOU DJIBRIL qui a procédé au lancement officiel à Tchaourou des travaux d’ouverture et de réhabilitation de 87,244 km de pistes rizicoles et maraîchères dans les huit commune d’intervention du projet. Ces travaux qui rentrent dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de sécurité alimentaire par l’intensification agricole (PSAIA) après trois années de blocage et dont l’objectif est d’améliorer l’autosuffisance et la sécurité alimentaire des populations rurales pauvres du Bénin, principalement les petits agriculteurs à travers cinq composantes. En accueillant l’évènement, le Maire de la commune de Tchaourou, Bio Bouko Sounon a dit toute sa reconnaissance à Madame le Ministre de l’Agriculture, qui œuvre ainsi pour le développement des filières agricoles. Pour le coordonnateur du projet, c’est la sous composante « ouverture/réhabilitation des pistes de desserte rurale » de la composante 4 du projet qui est ainsi mise en œuvre. D’un coût global de 1.037.221.817 FCFA HT, les travaux sont prévus pour durer huit mois à travers la réalisation de 21 pistes rizicoles et maraîchères dans six communes que sont, Tchaourou Kandi, Péhunco, Djougou, Lalo, Tori-Bossito, Dangbo et Glazoué. La contribution des bénéficiaires est de 70.012.473 FCFA HT conformément aux principes directeurs de la stratégie nationale de transport rural. Le reste étant supporté par la BOAD et le budget national. Dans son intervention, le ministre a souhaité une franche collaboration entre les entreprises, les mairies et la coordination du Projet pour une réalisation diligente des travaux. Surtout que, a-t-elle ajouté, en dehors des travaux d’ouverture de pistes, le PSAIA réalise également au niveau de ces mêmes communes des aménagements de bas-fonds sur 238,25 Ha pour les productions rizicoles et maraîchères. « Mon cabinet ne ménagera aucun effort pour accompagner et faciliter les actions du Projet notamment les engagements financiers au titre de la contre partie du budget national » a rassuré le ministre qui a tenu à saluer les partenaires techniques et financiers et le gouvernement du Dr Boni Yayi pour son choix stratégique de développer les autres filières autres que le coton.
CELL-COM/MAEP