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Boni_Yayi_assis_2.jpgLa police nationale vient de réaliser une prouesse qui sera gravée dans les annales de son histoire. Et pour cause, ses éléments viennent de mettre la main sur les présumés agresseurs du Président de l'Ong Alcrer, Martin Assogba. Au nombre de sept personnes, Gilbert Agon serait le présumé cerveau de cette bande de malfaiteurs. Les enquêtes se poursuivent pour démanteler tout le réseau. C’est le lieu de féliciter le Directeur Genéral de la police nationale, Louis Philippe Houndégnon, et ses hommes pour la célérité avec laquelle ce dossier sensible est conduit. Le Président Martin Assogba connait très bien ses agresseurs, du moins le présumé cerveau de l'opération. Gilbert Agon n'est pas un inconnu à lui. Il le connaît très bien. IL sait qu'il est dangereux, prêt à tout pour atteindre ses objectifs. Les deux hommes se sont connus il y a plus d'un an dans une affaire domaniale et de lotissement. A l'époque, l'affaire faisait grand bruit sur la grogne matinale sur une radio privée de Cotonou.

En réalité, le nommé Gilbert Agon était le chef de village de Ouèdo. Mais sa moralité douteuse et surtout ses agissements dans le village ont poussé ses conseillers locaux à le destituer de son poste. C'est la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. Il refuse de se soumettre à cette décision. Et pour se venger, il décide d'impliquer une autorité dans une affaire domaniale qu'il a eu à créer de toutes pièces à des fins de nuisance. Le dossier faisait tellement de vague, puisque Gilbert Agon avait écrit partout pour dénon- cer l'autorité en question (Présidence, journaux, ministères, Ong ... ). Pour la manifestation de la vérité l'autorité en question a mis en place une commission d'enquête indépendante dans laquelle Martin Assogba était membre. Gilbert Agon n'a jamais répondu présent aux invitations de la commission. Lorsque les membres de la commission se sont déplacés sur le terrain, à Ouèdo, il a tenté de faire soulever les populations contre eux. Mais en vain, puisque les forces de sécurité ont su maîtriser la situation. La commission d'enquête a tiré la conclusion selon laquelle il a juste voulu amuser la galerie, puisqu'aucune de ses dénonciations ne tenait debout. Convoqué à maintes reprises par la police, Gilbert Agon n'a jamais répondu présent. Face à la pression de la police, il a pris la clé des champs, pour se réfugier dans la maison d'un féticheur à Tori-Bossito (c'est plus tard que cette information est sortie). Depuis sa cachette, il a commencé par envoyer des émissaires auprès de l'autorité diffamée pour demander pardon. Finalement, il est sorti de son maquis et à même pris part à une séance au cours de laquelle lui et Martin Assogba se sont un peu disputés, parce qu'il troublait l'ordre public dans la salle, il criait et allait du coq à l'âne dans ses explications. Le Directeur départemental de la police d'alors, Damien Jean-Baptiste Koundé, voulait même l'arrêter. Mais comme les en- quêtes se poursuivaient, l'aûtorité indexée n'a pas voulu qu'il soit arrêté, pour qu'il ne dise pas après qu'elle veut l'empêcher de parler davantage. La commission a déposé son rapport final et a blanchi ladite autorité, après deux semaines de travaux impliquant la mairie d'Abomey-Calavi, l'Ign, la police, la gendarmerie et consorts.

Le nouveau chef de village de Ouèdo élu a fini par prendre service, mais Gilbert Agon continuait de menacer les uns et les autres. Récemment, le président Martin Assogba, très soucieux du développement de Ouèdo, a échangé avec des jeunes pour les inviter à ne pas bloquer les travaux de lotissement. Les jeunes l'ont menacé à mort, estimant qu'il ne serait pas de Ouèdo. C'est quelques jours après qu'il a été agressé. Voilà un peu la situation qui n'a rien avoir avec un quelconque règlement de comptes politiques comme certains tentent de le faire croire. L'attaque de Martin Assogba est un règlement de comptes dans une affaire liée au lotissement, donc au développement de Ouèdo, comme le Dgpn l'avait d'ailleurs si bien dit. Les mauvaises langues qui sont vite allées en besogne doivent rapidement changer de langage. Elles se sont trompées de cible. Faut-il le rappeler. ces esprits retors ont porté la res- ponsabilité de cette agression sur le pouvoir en place, parce que Martin Assogba se serait prononcé sur le dossier Talon et consorts en sa défaveur. Les enquêtes prouvent maintenant à suffisance que le régime n'en est pour rien et que ceux qui l'ac- cusent injustement ont tort Et il ne peut en être autrement Car ils sont en panne d'imagination et en perte de vitesse. La justice béninoise qui connaitra du dossier saura laver le pouvoir de tout soupçon.

 ETIENNE AVONON – QUOTIDIEN NOTRE VOIX

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