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Les membres du Cercle d'action des jeunes pour l'avenir de la refondation (Cajar) ont effectué une sortie médiatique vendredi 12 décembre 2014 dans les locaux du Conseil national des chargeurs du Bénin (Cncb) pour clamer l’innocence du gouvernement dans l’impasse électorale actuelle. Pour eux, le Chef de l’Etat partira en 2016. Sabi Sira Korogoné et ses pairs ont dénoncé les manœuvres de déstabilisation utilisées par l’opposition et décidé de répliquer désormais chaque fois que le gouvernement est attaqué.
Le Cajar a fustigé les manigances et les comportements anti-démocratiques de l’opposition vendredi dernier. Selon Sabi Sira Korogoné, membre du Cercle, l’opposition a assez intoxiqué l’opinion. A en croire ce dernier, il est question de se demander si la non tenue des élections à bonne date est imputable au gouvernement ou au Chef de l’Etat. Il a montré que le gouvernement a pleinement joué sa partition en mettant les moyens matériels et financiers à la disposition du Cos lépi et la Cena pour l’organisation des élections. Pour le Cajar, le Chef de l’Etat a également assuré son départ du pouvoir en 2016 et c’est plutôt l’idée selon laquelle sa vision continuera après son départ qui donne la trouille à ses adversaires. Justifiant l’impasse électorale que connait actuellement le Bénin, il a confié que la faute incombe politiquement à l’Assemblée nationale et techniquement au Cos-Lépi. Les élections municipales et législatives n’étant pas régies par la Constitution du 11 décembre 1990 mais régies par une loi, il revient à l’Assemblée de recourir à une loi dérogatoire pour sortir le Bénin de cette impasse, a-t-il signifié.
Me Djogbénou et Augustin Ahouanvoébla critiqué
Pour les jeunes du Cajar, le fait que Me Joseph Djogbénou défende le promoteur de Bénin Control Sa contre l’Etat béninois pose de grands problèmes. Selon Sabi Sira Korogoné, ce choix du Professeur Djobénou aura de conséquences sur son engagement politique. Imorou Danialou membre, lui aussi du Cercle, a critiqué quant à lui la présence du vice-président du Cos-Lépi Augustin Ahouanvoébla dans les rues. «A qui réclame-t-il les élections?», s’est-il interrogé avant de rappeler que ce député avait promis de livrer la Lépi à la Commission électorale nationale autonome (Cena) le 17 décembre prochain. Pour Imorou Danialou, les objectifs de l’opposition sont bien ailleurs.
Désormais la réplique…
Très remontés, les jeunes de la mouvance pensent qu’il convient désormais d’apporter une réplique conséquente chaque fois que «l’Opposition posera un acte pour nuire à la démocratie ou ternir l’image du Chef de l’Etat». « S’ils tiennent une conférence de presse un jour, nous répliquerons le lendemain, s’ils projettent une marche, nous descendrons également dans les rues. Le Chef de l’Etat nous a tout le temps calmé mais désormais, nous sommes désormais décidés à répliquer car le pays appartient à nous tous», a déclaré Imorou Danialou. Bernard Aligbonon a, quant à lui, rappelé qu’il est impératif que l’opposition choisisse le dialogue si elle pense réellement sauver la démocratie béninoise.
Aziz BADAROU