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Retard dans l'organisation des élections locales, municipales et communales  Le gouvernement clarifie et situe les responsabilités

La non-tenue à bonne date des élections locales, municipales et communale fait couler beaucoup d'encre et de salive ces derniers temps. Pour clarifier la situation et situer les responsabilités, le gouvernement a donné une conférence de presse le samedi passé au ministère du plan pour remettre les pendules à l'heure. Pour les conférenciers, le gouvernement accomplit le rôle qui est le sien et est engagé à continuer dans la même dynamique.

Six (06) ministres du gouvernement, assistés du conseiller spécial du Chef de l'Etat aux affaires politiques, Amos Elègbè ont anirné cette conférence de presse. Il faut noter la présence du ministre du plan, celui de la communication, le ministre de la justice. celui de l'économie et des finances, le ministre en ( charge des relations avec les i institutions et enfin celui des affaires étrangères. L'objectif principal de cette sortie médiatique est de prouver la bonne foi du gouvernement et de rassurer le peuple béninois sur la détermination du gouvernement à jouer sa partition jusqu'au bout. En effet, le retard que connait l'organisation des élections locales, municipales et communales ne relève aucunement de la responsabilité du gouvernement. Les clarifications du ministre chargé des relations avec les institutions ont porté essentiellement sur les articles 219 et 49 du code électoral. Gustave SaNON porte plus d'éclaircissement en ce qui concerne les dates impératives fixées par le législateur. De plus, la Liste Electorale Permanente lnformatisé(LEPI) n'est pas encore disponible, a-t-il rappelé. Or la disponibilité de cette liste ne relève pas de la compétence du gouvernement. Mieux, faut-il rappeler, dans sa décision d'octobre 2012, la Cour Constitutionnelle mentionne fermement qu'aucune élection ne se fera sans la liste informatisée. Le gouvernement s'étonne du fait que la classe politique adverse s'acharne à lui faire porter les responsabilités. La bonne foi du gouvernement n'est plus à démontrer car à chaque fois, il a toujours mis les moyens à la disposition du Cos-lépi. Le ministre de l'économie et des finances, Komi KOUTCHE a rappelé les obligations du gouvernement en matière d'organisation d'élections dans notre pays. Il a fait savoir que le gouvernement doit mettre les moyens à la disposition des structures ayant à charge l'organisation des élections, la convocation du corps électoral et la sécurisation des élections. De plus, l'argentier national a fait comprendre que jusqu'à ce jour le gouvernement a débloqué plus de 9 milliards de nos francs au Cos-lépi sans oublier les deux (02) milliards alloué à la CENA. Il a alors demandé à la classe politique béninoise d'analyser les faits avec objectivité et de cesser de trouver- un bouc émissaire dans cette situation. Le conseiller politique du chef de l'Etat n'a pas manqué de pointer du doigt l'assemblée nationale qui a tous les pouvoirs de contrôler le Cos-lepi et de voter des lois dérogatoires et qui ne fait pratiquement rien depuis le début de la crise. Le gouvernement ne peut donc pas convoquer les élections si la Cena ne le lui demande pas; et la Cena ne pourra pas demander la convocation des élections, si la liste électorale n'est pas disponible à son niveau. Et la structure en charge de la correction de la liste n'est rien d'autre que le Cos-Lépi. La classe politique face à ses responsabilités Selon les conférenciers, l'institution qui a le pouvoir et les prérogatives les plus étendues en matière du processus du système électoral et d'organisation des élections est l'Assemblée nationale, cela a été ainsi fait depuis 1991. Le Cos-Lépi étant l'un des organes, mais il s'agira de demander au Cos-Lépi, non pas d'établir une liste, mais de la corriger. Au temps de la CPS-Lépi, le gouvernement était associé à la réalisation de la liste électorale, sur autorisation de l'assemblée nationale, mais cette fois ci, les députés ont choisi ne plus impliquer le gouvernement dans la correction et l'actualisation de la Lépi. Pourtant, le gouvernement n'a pas croisé les bras. Il a procédé au décaissement de 9 milliards au profit du Cos-Lépi et 02 milliards pour la Cena. Le chef de l'Etat et son gouvernement ont entamé de véritables séances de concertations avec le Cos-Lepi et la Cena et l'ensemble des présidents d'institutions. Des initiatives se prennent et vont complètement en dehors de la préoccupation nationale qui est d'organiser les élections. En témoigne la lettre de demande de marche politique annoncée par l'opposition. «La solution n'est pas dans la rue ", indique les conférenciers. Toute la classe politique et les institutions de la république sont interpellées autour de l'assemblée nationale pour qu'on trouve une solution idoine à cette crise.

Archimède Hugh DATO(Stg) avec Guillaume C. AGBO- les 4 vérites.

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